Kein Foto

Sidonie-Gabrielle Colette

Sidonie-Gabrielle Colette, née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye et décédée le 3 août 1954 à Paris, est une figure emblématique de la littérature française du XXe siècle. Romancière, journaliste, mime et actrice, elle incarne l'émancipation féminine de la Belle Époque à travers une vie et une oeuvre marquées par l'audace et la sensualité.
Élevée dans un village bourguignon, Colette développe très tôt une sensibilité aiguë pour la nature, thème récurrent dans ses écrits. Son mariage avec Henry Gauthier-Villars, dit Willy, l'introduit dans les cercles littéraires parisiens. C'est sous son influence qu'elle écrit la série des Claudine, publiée sous le nom de son mari, qui connaît un succès retentissant.
Affranchie de cette union en 1906, Colette entame une carrière d'artiste de music-hall, tout en poursuivant son oeuvre littéraire. « La Retraite sentimentale », publié en 1907, marque son émancipation artistique et personnelle. Sa plume, reconnue pour son style intimiste et sa finesse psychologique, explore les thèmes de l'amour, de la sensualité et de l'indépendance féminine.
Au fil des années, Colette s'impose comme une figure incontournable de la littérature française. Ses romans autobiographiques, tels que « La Maison de Claudine » ou « Sido », témoignent de son attachement à ses racines et de sa capacité à transformer ses expériences en art. Son oeuvre, couronnée par son élection à l'Académie Goncourt en 1945, lui vaut une renommée internationale.
Colette fut également une pionnière dans le journalisme féminin, contribuant à de nombreux journaux et magazines. Sa vie personnelle, marquée par des liaisons avec des hommes et des femmes, reflète la liberté qu'elle prônait dans ses écrits.
Aujourd'hui, Colette est célébrée non seulement pour son talent littéraire, mais aussi pour son rôle de précurseure dans l'émancipation féminine. Son oeuvre, profondément ancrée dans la Belle Époque, continue d'inspirer par sa modernité et sa célébration de la liberté individuelle. « La Retraite sentimentale » reste un témoignage vibrant de son art, alliant introspection romanesque et description sensuelle de la nature, faisant de Colette une voix intemporelle de la littérature intimiste française.
Les Vrilles de la vigne

Les Vrilles de la vigne

« Les Vrilles de la vigne » de Colette est un recueil de nouvelles publié en 1908, puis réédité en 1930 avec des ajouts. Cette oeuvre emblématique de la littérature française du début du XXe siècle offre une plongée sensuelle et poétique dans l'univers intime de l'auteure.

Chéri

Chéri

Das Hauptwerk der Ikone der französischen Literatur – von vielen unterschätzt, von wenigen übertroffen – in zeitgemäßer Neuübersetzung von Renate Haen und Patricia KlobusiczkyMacht Liebe selig? Lässt sie uns über uns hinauswachsen? Schenkt sie uns ewige Jugend? – Diese und andere zeitlos aktuelle Fragen verhandelt dieser vibrierende Roman über die Höhen und Tiefen einer Beziehung, die gegen alle gesellschaftlichen Konventionen verstößt und gerade deshalb etwas Erhabenes gewinnt.

Chéri

Chéri

Das Hauptwerk der Ikone der französischen Literatur – von vielen unterschätzt, von wenigen übertroffen – in zeitgemäßer Neuübersetzung von Renate Haen und Patricia KlobusiczkyMacht Liebe selig? Lässt sie uns über uns hinauswachsen? Schenkt sie uns ewige Jugend? – Diese und andere zeitlos aktuelle Fragen verhandelt dieser vibrierende Roman über die Höhen und Tiefen einer Beziehung, die gegen alle gesellschaftlichen Konventionen verstößt und gerade deshalb etwas Erhabenes gewinnt.

La Retraite sentimentale

La Retraite sentimentale

« La Retraite sentimentale », oeuvre majeure de Colette publiée en 1907, marque un tournant dans la célèbre série des Claudine. Dans ce roman empreint d'une sensualité délicate, l'auteure nous plonge dans l'intimité de Claudine, désormais affranchie de son mariage avec Renaud.

Le Voyage égoïste

Le Voyage égoïste

Qu’est-ce que tu as ?… Ne prends pas la peine, en me répondant : « Rien », de remonter courageusement tous les traits de ton visage ; l’instant d’après, les coins de ta bouche retombent, tes sourcils pèsent sur tes yeux et ton menton me fait pitié.