Sous l'oeil des barbares
Le culte du moi Tome 1
Sous l'oeil des barbares paraît en 1888, l'année même où le général Boulanger est mis d'office à la retraite puis, quelques jours seulement après cette date, est élu député et se rend au Palais-Bourbon à la tête d'une foule qui inquiétera Jules Ferry, lequel ira même jusqu'à appeler à une défense énergique de la République passant par la création d'un comité central socialiste antiboulangiste. C'est en 1889 que Boulanger sera triomphalement élu à Paris puis, menacé de poursuites, sera contraint de quitter la France et se réfugier à Bruxelles. Il se suicidera sur la tombe de sa maîtresse, Marguerite de Bonnemains, deux ans plus tard, achevant ainsi, de son propre chef, sa trajectoire de météore populiste.
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Veröffentlichung: | 21.07.2022 |
Höhe/Breite/Gewicht | H 22 cm / B 17 cm / 203 g |
Seiten | 108 |
Art des Mediums | Buch [Taschenbuch] |
Preis DE | EUR 10.20 |
Preis AT | EUR 10.50 |
Auflage | 1. Auflage |
ISBN-13 | 978-2-322-42008-7 |
ISBN-10 | 2322420085 |
Über den Autor
Maurice Barrès, né le 17 août 1862 et mort le 4 décembre 1923, est un écrivain et homme politique français, figure de proue du nationalisme français.
Le premier axe de sa pensée est « le culte du Moi » : Barrès affirme que notre premier devoir est de défendre notre moi contre les «Barbares », c'est-à-dire contre tout ce qui risque de l'affaiblir dans l'épanouissement de sa propre sensibilité. Le second axe est résumé par l'expression « la terre et les morts » qu'approfondissent les trois volumes du Roman de l'énergie nationale : Les Déracinés (1897), L'Appel au soldat (1900) et Leurs figures (1902) qui témoignent de l'évolution de Maurice Barrès vers le nationalisme républicain et le traditionalisme, l'attachement aux racines, à la famille, à l'armée et à la terre natale.